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Jusqu'où pourrons-nous accepter l'inacceptable?

 

20 août 2013, le président américain Barack Obama annonce que l'utilisation d'armes chimiques par l'armée syrienne du tyran al-Assad constituerait désormais une «ligne rouge» à ne pas franchir sous peine de sanctions.

 

21 août 2013, près de Damas, plus de 500 individus perdent la vie suite à une attaque présumée aux armes chimiques. Ce dernier événement confirme les suspicions qui pèsent sur Bachar Al-Assad, qui pour autant se défend toujours d'utiliser des gaz toxiques. En conséquence, les Nations Unies ont pris l'initiative d'envoyer sur place une équipe d'experts pour déterminer si oui ou non des armes chimiques avaient été utilisées par la dictature al-Assad.

 

D'un point de vue international, l'attaque du dictateur syrien provoque un tollé général. M.Obama déclarait cette après-midi que «les États-Unis devraient agir militairement contre les cibles du régime syrien». Avant cela, il réserve au Congrès la décision de donner le feu vert à l’opération.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En Europe, le premier ministre anglais était favorable à une intervention pour stopper le massacre qui dure depuis deux ans déjà en Syrie. Cependant, David Cameron fit voter la Chambre des Communes pendant la soirée du jeudi 29 août sur le projet d'une intervention armée de la Grande-Bretagne. Contre toute attente, le non remporta le scrutin avec un avantage de 13 voix sur le oui. Un tel résultat est dû au mauvais souvenir de l'intervention en Irak de 2003. En effet, le premier ministre de l'époque, Tony Blair avait suivi les États Unis dans une opération armée contre Sadam Hussein et ses prétendues armes de destruction massive, qui s'étaient avérées inexistantes..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du côté français, François Hollande dans un entretien au Monde affirme que la France est prête à intervenir aux côtés des Américains, même sans le soutien d'outre-Manche. Mercredi une séance extraordinaire réunira le Parlement pour évoquer la question syrienne. La France a déjà opéré deux fois ces dernières années en Afrique ( d'abord en Libye puis au Mali), La Syrie serait la troisième intervention de l'armée hexagonale en Afrique cette année après le Mali au mois de janvier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du côté des alliés Iraniens, Russes et Chinois de Bachar Al-Assad, on refuse toujours d'admettre l'utilisation d'armes chimiques en Syrie. Moscou est même allé jusqu'à envoyer deux navires supplémentaires en Méditerranée.

 

Si intervention il y a, elle se fera sans aucun doute sans l'autorisation de l'ONU. Effectivement, toute décision sur le cas syrien est empêchée de voir le jour depuis deux ans à cause du veto des puissances soviétiques et chinoises.

 

Depuis quelques jours le débat d'une possible intervention en Syrie divise la population occidentale. Même si des sondages montrent cette dernière défavorable à une opération, comment peut-on laisser un dictateur utiliser des armes pourtant interdites par le protocole de 1925 signé par la plupart des nations mondiales. Si aucun des pays occidentaux n'intervient, alors une porte sera ouverte aux dictateurs de ce monde pour commettre des horreurs sans noms, dignes de celles de Bachar al-Assad, qui a déjà fait plus de 100 000 victimes...

 

Thomas Galichon

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