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Jeudi 7 Juillet, 6h30, port du Grand Mejean,
C’est dans ce petit port, mitoyen de celui de la Redonne, que m’avait donné rendez vous Monsieur Bassi pour embarquer une matinée sur sa barque méditerranéenne, le « Petou ».
Accompagné de son fils, Rémy, lui même pécheur, nous quittions le quai sous une légère bruine qui témoignait de la tempête qui avait eu lieu durant la nuit. Seuls sur l’eau, la « Grande Bleue » s’offrait à nous en ce gris matin d’été.
"La Grande Bleue s'offrait à nous"
Tandis que monsieur Bassi dirigeait son embarcation vers le premier filet, un quatrième matelot fit son apparition. Il était prénommé Gabi, c’était un gabian (cousin de la mouette) qui avait pris ses habitudes sur le bateau.
Arrivés au filet, père et fils entamèrent leur matinée de travail. Ils maniaient avec des mains d’experts les mailles et entre-mailles des filets, fruit des heures passées sur la bicoque. Je tentais à mon tour de désépaissir les nœuds mais je me rendis rapidement compte de ma gaucherie et de la perte de temps que je leur infligeais… Je décidais alors de me ranger sagement à ma place, sur la rambarde du «Petou». Dorades, saupes, merlan, sars, et autres soles sortaient miraculeusement de la mer et atterrissaient encore frétillants, dans les cageots des pêcheurs. Les plus petits, eux, étaient réservés à notre ami Gabi, qui en faisaient son festin !
Malgré ces apparences, les deux marins m’ont clairement expliqué la difficulté de leur métier. Cette fonction, Monsieur Bassi en a fait son gagne-pain il y a 18 ans, après une carrière chez Eurocopter, son fils Rémy, cumule lui 10 unités de moins que son père. Le métier de pêcheur exige une présence sur le terrain chaque jour de l’année, hiver ou été, par n’importe quel temps. Vous l’aurez compris, la pêche, avant d’être une profession doit impérativement être une passion.
Le père et le fils Bassi
Les prises attrapées dans le filet de 700 mètres furent décevantes aux yeux des pêcheurs, personnellement je voyais cela d’un autre œil… La bonne quinzaine de dorades, presque autant de saupes, sans compter les poissons de roches constituaient pour moi une pêche miraculeuse !
Le second filet, plus petit, ne répondit pas aux espérances des marins qui expliquaient cette « mauvaise » pêche par une éclosion nocturne de phytoplancton. Cependant la pêche journalière rapporta tout de même une bonne soixantaine de poissons. De quoi régaler les touristes de passage dans ce charmant petit coin de Provence.
Thomas Galichon


